mercredi 19 novembre 2008

Les indésirables sont présents: 3ème Conférence sur la lutte antitabac à durban:


La lutte contre les méfaits du tabac en Afrique a de beaux jours devant elle. Et les organisations doivent le savoir.

Les travaux de la troisième conférence des parties est supposée être une rencontre des organisations qui combattent le tabagisme. Mais rassurez-vous, les représentants de ces organisations ont la compagnie d’autres personnes qui représentent les industries de tabac. Eh bien, British American Tobaco, est représenté par son chargé de marketing en Afrique de l’Ouest en la personne de M. Léonce da Silveira.

Dans un entretien informel, il a confié à l’un des journalistes qu’il assiste aux échanges en qualité d’observateur. Mieux, les conférences de ce genre sont selon lui une hypocrisie organisée. A son avis, la lutte contre le tabagisme n’aboutira que si le tabac est interdit dans les législations. Mieux, le tabac contribue au budget de plusieurs pays. Pour preuve, plus de 11 milliards de francs rentrent dans les caisses du Niger et plus de 6 milliards dans les caisses du Bénin il y a environ deux ans. Pour lui, les conférences antitabac ne font que renforcer la publicité à ce produit hautement cancérigène qui contient plus de 4000 substances toxiques dont la nicotine, auteur de la dépendance. Pour preuve, il constate que le taux de consommation a légèrement infléchi il y a quelques années mais il est au beau fixe aujourd’hui.

En dehors des éventuelles menaces et de l’ingérence dans les politiques de santé publique, les industries de tabac ont trouvé la formule, peut-être qu’elle est très ancienne, de suivre de très près les échanges et les avis des participants aux travaux de la COP.
Une manière peut-être pour elles d’anticiper sur les mesures à prendre ou de préparer des ripostes. Même si M. da Silveira avoue que la BAT est partie prenante de tous les grands principes de la convention cadre de l’OMS sur la lutte antitabac dont l’interdiction de la fumée dans les lieux publics, des interrogations persistent. Dans l’un ou l’autre des cas, la question reste de savoir comment les infiltrations pareilles s’opèrent à l’occasion des conférences de cette nature. On peut aussi se demander si ceux-là étaient des terroristes, que deviendraient les assemblées de réflexion sur des sujets aussi préoccupants ?

Comme quoi la question de l’ingérence reste d’actualité.

D. C. Ligan
carliganus@hotmail.com

Tabagisme et droits de l,enfant: Sauver les enfants du danger


Les jeunes et les enfants sont sans doute les principales cibles que visent les industries du tabac.

Très peu conscients du danger que représente le tabac pour leur vie, ils sont attirés par les publicités agressives qui se font autour de ces produits cancérigènes à la télévision, à la radio, dans les journaux, sur les géants panneaux publicitaires, dans les magasins, etc. Le contraste qu’offre les couleurs des emballages, et le charme qui entoure la pub ainsi que le choix stratégique de l’endroit d’exposition des paquets de cigarette dans les points de vente ne laissent aucun enfant indifférent. Ainsi l’emplacement des produits tabagiques à des endroits visibles dans des magasins notamment à côté des confiseries et des boissons sans alcool ou des magazines et dessins animés prédisposent les enfants à l’initiation au tabac et poussent les jeunes non seulement à se souvenir de certaines marques mais également à surestimer les taux de tabagisme. Les enfants n’ayant pas toujours l’esprit de discernement, ils tombent dans le piège des vendeurs de la morts s’abonnant ainsi aux produits cancérigènes que constituent le tabac et ses dérivés.

Cela constitue à n’en point douter une violation grave des droits de l’enfant.

La grande marche de Durban fut une occasion pour eux de s’exprimer en se joignant au groupe des marcheurs. Au-delà de la pauvreté qui gagne leur famille du fait que les parents s’exposent au tabac, c’est leur avenir qui ainsi compromis. Ils ont manifesté à travers chant, danses et slogans hostiles contre les industries du tabac. C’est un signal fort dans la lutte contre le tabagisme en Afrique.

Charles Dossou LIGAN, ligchar@yahoo.fr

samedi 20 septembre 2008

Coin de voile

Bonjour à toutes et à tous, je suis Charles LIGAN, journaliste /producteur de presse originaire du Bénin, un pays démocratique de l'Afrique de l'Ouest. Je suis titulaire d'un Diplôme d'Etudes Supérieures (DESS) en Gouvernance et Démocratie obtenue à la Chaire Unesco de l'université d'Abomey-Calavi. Mon mémoire de DESS porte sur "la corruption électorale au Bénin". Je suis également titulaire d'une maîtrise en Sciences du langage et de la communication obtenue dans la même université. Je rédige en ce moment mon mémoire de DEA en sociolinguistique. J'ai fait des stages de formation au Danemark, en Belgique et au Kenya. Je suis lauréat de plusieurs prix de meilleures productions de presse décernés par l'UNICEF, Transparency International Bénin, IPEC/BIT-Bénin, le Réseau Social Watch, etc. Je m'intéresse à l'éducation, les droits de l'homme (plus particulièrement les droits de l'enfant), l'environnement, la lutte contre la corruption, etc. Je suis un passionné de l'enseignement et de la production de presse (écrite et audiovisuelle). A trevars ce portail, je veux mieux échanger avec le monde et tous ceux qui s'intéresseront à mon profil. Vous êtes donc les bienvenus chez moi.